
Longoria : une suspension symbolique
Suspendu quinze matchs par la commission de discipline de la LFP, Pablo Longoria a été sanctionné davantage comme un joueur violent que comme un dirigeant de club qui mène une fronde face à l’arbitrage français. Qu’on se le dise : cette sanction est plus symbolique qu’autre chose.
Seul un cercle très fermé de personnes ont eu accès à la première réaction de Pablo Longoria, au moment où il a appris, ce mercredi, sa suspension pour 15 matchs infligée par la commission de discipline de la LFP. Attention : on ne parle pas là de celle exprimée de façon laconique dans un communiqué tapé en cinq minutes et publié par le club olympien tard dans la soirée, ce mercredi, qui disait : « L’Olympique de Marseille prend acte de la sanction rendue ce jour par la commission de discipline de la LFP à l’égard de son Président, Pablo Longoria (…) Pablo Longoria poursuivra également tous ses efforts pour le développement et la valorisation du football français, au niveau national et international. » Non, on parle de celle que le boss du sportif à l’OM a dû voir lorsque la sanction est tombée. Un éclat de rires ? Une blague potache ? Pire, de l’indifférence ? Ce qui est certain, c’est que ce n’est pas cette annonce qui va empêcher le boss du sportif olympien de dormir la nuit entre deux matchs sud-américains.
Un coup de com’, rien de plus
Tout simplement parce qu’hormis si on a loupé un ou deux épisodes, Pablo Longoria n’est toujours pas latéral gauche à l’OM et que donc le suspendre quinze matchs ne va pas renverser l’ordre mondial ou même impacter le rendement de la machine créée par Roberto De Zerbi. Ok, Don Pablo ne pourra plus s’asseoir en tribunes présidentielles. Ok, il perd son accès au terrain et ne pourra plus crier « Corruption » comme un révolutionnaire dans les travées des différentes enceintes de Ligue 1. Ok, il va même louper le prochain Conseil d’administration de la LFP. Et donc ? Ce coup sur la tête ressemble davantage à un shampoing chez “Vanitif’ Hair” qu’à une assommante et castratrice réprimande qui va véritablement freiner les ardeurs du dirigeant marseillais. Il ne faut pas s’y tromper : en prenant cette sanction, les instances françaises ont surtout voulu marquer le coup. Pour envoyer un message de soutien à la corporation arbitrale, à ces femmes et hommes chaque week-end en première ligne qui ne reçoivent au demeurant qu’un soutien très discret de la part de la classe dirigeante, notamment au niv
Par Andrea Chazy pour SOFOOT.com
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